J’ai décidée aujourd’hui de vous parler d’un film que j’ai eu l’occasion de regarder récemment. Pour ceux qui me suivent depuis le début, vous comprendrez facilement les raisons qui m’ont poussées à vouloir en parler. Pour les autres, je vous invite à lire le 1er article de mon blog qui parle de mon anorexie.
Le film raconte le combat d’Ellen, une jeune anorexique de 20 ans qui enchaîne les hospitalisations sans pour autant réussir à guérir. Ses proches décident alors de l’envoyer dans un centre dirigé par le docteur Beckam aux méthodes « peu conventionnelles » où se trouve d’autres personnes atteintes de TCA.
Le scénario permet de rappeler que l’anorexie ou autres troubles du comportement alimentaires, n’est pas juste une histoire de nourriture, que le mal est plus profond et qu’il n’y a souvent pas qu’une mais plusieurs causes. Il montre leurs quotidiens ainsi que leurs souffrances tout en évoquant la détresse des personnes qui les entourent, car aucun d’entre eux ne trouvent le moyen de les aider. Seuls les patients ont la clef de leur destin, le docteur Beckam ne pourra pas les aider s’ils ne choisissent pas de s’en sortir pour vivre. Avec le temps, je me suis rendue compte qu’effectivement nous ne pouvons pas sauver ceux qui ne le veulent pas. Les médecins nous donnent juste les outils, c’est à nous de les utiliser et d’en faire bon usage.
To the borne montre la réalité crue de la maladie, il montre qu’elle peut aussi gagner quand nous n’avons ni le courage ni l’espoir de la combattre. C’est très difficile, j’en suis consciente, mais il faut savoir prendre la vie du bon côté, sans bien évidemment oublier qu’il y aura toujours des obstacles. Il ne faut pas se mentir, la vrai vie c’est ça, elle est faite de bons comme de mauvais moments, mais le plus important, c’est de pouvoir à chaque fois se relever et en ressortir plus fort.
Ce film est une bonne façon d’ouvrir les yeux sur toutes ces maladies dévastatrices et d’imaginer le ressentie des personnes mal dans leur peau, trop souvent incomprises.